La déclaration d’utilité publique (DUP) de la Voie d’avenir qui avait été prononcée en 2016 est annulée, suite à la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue le 30 mars 2018.
Les conseillers départementaux déplorent cette issue, qui réduit à néant plusieurs années de travail et d’engagement en faveur d’une desserte plus performante et plus sûre de tout le nord du Lot. Plus d'infos
Aboutissement d'un travail très complet, accompagné d'une méthode participative exemplaire (comité de suivi, réunions publiques, registres dans les mairies), le projet de Voie d'Avenir destiné à désenclaver le nord du Lot vers l’autoroute A 20 était soumis aux élus en octobre 2013.
Ces derniers avaient le choix entre deux tracés. Le T2.1, qui a l'avantage d'être un peu plus court (6 km), recèlait de lourds inconvénients qui ont incité les élus à se prononcer sur le T3 (25 pour, 5 contre, 1 abstention). Ce dernier tracé par Martel étai nettement moins onéreux (55 millions d'euros contre 115 millions d'euros), beaucoup moins impactant sur l'environnement et parfaitement adapté au trafic des poids lourds vers l'A20.
Le travail sera poursuivi en concertation avec toutes les parties prenantes afin d’améliorer la solution, en privilégiant notamment le réaménagement d’itinéraires existants.
Ces dernières années, le Département du Lot a d’ailleurs poursuivi ses investissements pour améliorer la liaison : déviation de Puybrun, aménagement à Saint-Michel-de-Bannières, déviation de Vayrac ...